Dans les civilisations antiques, les besoins et donc les volumes de communications étaient assez faibles.
De surcroît, les correspondances privées étaient infimes et réservées à une élite.
En revanche, cette période fut le théâtre de nombreuses guerres territoriales, particulièrement pour la Grèce et Rome. Dans le cadre des campagnes militaires, les messages devaient demeurer inintelligibles aux yeux de l’ennemi. Cependant les adversaires des Etats pratiquant la cryptographie étant complètement ignorants en cryptologie, nul besoin d’élaborer des systèmes complexes.
La cryptographie de l’âge antique fut donc plutôt rudimentaire. Elle s’amorça avec la Scytale, une manière mécanique de coder, puis évolua en plusieurs formes de chiffrement de substitution monoalphabétique comme le Carré de Polybe ou le célèbre chiffre de César.
Ces méthodes permirent d’assurer le secret des communications durant près de 1500 ans. Néanmoins, avec la cryptanalyse arabe par Al-Kindi, la cryptographie dut s’améliorer pour pouvoir toujours répondre à son objectif : assurer la sécurité des communications privées.