Eléments de contexte

Le problème de distribution de la clef a été le problème constant des cryptographes au cours de l’histoire. Pendant la seconde guerre mondiale, le haut commandement allemand devait ainsi distribuer le registre mensuel des clefs quotidiennes à tous les opérateurs d’Enigma, ce qui constituait un problème de logistique considérable.

La distribution des clefs constitua le problème primordial pour les cryptographes de l’après-guerre. La cryptologie était vouée à se développer pour des applications civiles et quotidienne, telles que le commerce, l’échange d’e-mail, etc. via internet. Il fallait pour cela qu’elle soit capable d’assurer son objectif premier, c’est-à-dire protéger la confidentialité des données. Pour les transactions commerciales, le dilemme se posait clairement : si les gouvernement, avec tout leur argent, avaient peine à garantir la sécurité de leurs clefs, comment des entreprises civiles pourraient-elles jamais espérer jouir d’une distribution de clefs sûre et non ruineuse ?

Ce problème ne fut résolu que durant les années 70.
Avec l’ère d’Internet, les mathématiciens s’intéressent particulièrement à la cryptograhie.
Ce sont deux américains, Whitfield Diffie et Martin Hellman de l’Université de Stanford qui en 1976, créent une nouvelle forme de cryptographie, dite asymétrique ou à clef publique. Ils recevront par la suite nombre de prix pour cette découverte.

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Whitfield Diffie (à gauche) et Martin Hellman (à droite)

Ils s’appuient pour leur protocole sur l’arithmétique modulaire, très utilisée en cryptographie moderne.

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Une analogie avec de la peinture pour comprendre

Modélisation mathématique et fonctionnement

Exemple (on considérera des petits entiers par souci de simplicité)

Alice et Bob ont bien partagé la clef 14 !

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