Algorithme : suite d’opérations élémentaires à appliquer à des données pour aboutir à un réultat désiré.
Analyse des fréquences : étude statistique des fréquences d’apparition de chaque lettre dans un message par rapport à sa langue. Elle permet de faire la cryptanalyse des textes chiffrés par substitution monoalphabétique.
Attaque par force brute : elle consiste à tester de façon exhaustive l’ensemble des clefs possibles pour une message donné.
Attaque par mot probable : supposition de l’existence d’un mot probable dans le texte chiffré pour en déduire le reste des informations.
Chiffrement asymétrique : chiffrement qui utilise deux clefs distinctes pour chiffrer et déchiffrer. En pratique, on utilise une clef publique et une clef privée. Exemple : le protocole d’échange de clefs Diffie-Hellman et le chiffrement RSA
Chiffrement par substitution monoalphabétique : chiffrement dans lequel une lettre claire est toujours remplacée par le même signe, qu’il s’agisse d’une lettre ou d’un chiffre, dans le message chiffré. Exemple : le carré de Polybe et le chiffre de César
Chiffrement par substitution polyalphabétique : chiffrement dans lequel une lettre claire peut être remplacée par différents signes dans le message chiffré. Exemple : le cadran d’Alberti et le chiffre de Vigenère
Chiffrement symétrique : chiffrement dont la clef permet le chiffrement et le déchiffrement. Exemple : DES
Chiffrer : tranformer un message afin qu’il ne soit lisible qu’à l’aide d’une clef.
Clef : nombre, mot, phrase etc… qui permet de chiffrer et/ou de déchiffrer un message.
Cryptanalyse : transformation d’un texte chiffré en texte clair sans posséder la clef de chiffrement.
Cryptographie : écriture secrète qui consiste à transposer les lettres de l’alphabet ou à les remplacer par des signes convenus de façon à ce que le contenu ne soit accessible qu’au destinataire, en possession de la clé.
Cryptologie : étymologiquement, il s’agit de la science du secret, qui englobe la cryptographie et la cryptanalyse.
Stéganographie : art de la dissimulation. Elle consiste à cacher un message au sein d’un autre message anodin, de sorte que l’ignore l’existence même du secret. Alors que la cryptographie repose sur le fait que le message ne soit pas compris, la stéganographie repose sur le fait que le message ne soit pas trouvé.
Texte clair : texte dans sa forme originale, lisible puisqu’il n’est pas chiffré.
Texte chiffré : texte clair ayant été chiffré, et donc incompréhensible sous cette forme.